tag:blogger.com,1999:blog-1460754922824428929.post2296623299328129769..comments2024-01-24T19:45:45.239+01:00Comments on LES LETTRES OUVERTES DE CAZA: ACTU ENDOTIQUE (ou presque)Philippe Cazahttp://www.blogger.com/profile/00783229383408659000noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-1460754922824428929.post-6429912358680028252010-06-19T15:55:45.945+02:002010-06-19T15:55:45.945+02:00C'est Boris Vian qui faisait remarquer, pertin...C'est Boris Vian qui faisait remarquer, pertinemment, que de toute façon la guerre c'est du chiqué, vu qu'il y a toujours des survivants...<br /><br />Sur l'argument "colère" : on peut aussi changer fréquemment de banque, ça arrive à ceux qui ont la colère facile et la sanction prompte (j'en suis). L'ennui c'est qu'on s'aperçoit alors qu'il n'y en a, littéralement, pas une pour racheter l'autre : on y trouve à peu près le même dosage d'incompétence et d'irresponsabilité. C'est flagrant, inquiétant, sidérant. Sans blague, je n'imaginais pas que c'était à ce point là, et l'expérience me montre et me démontre qu'en matière bancaire le pire n'est jamais sûr.<br />Il faut dire que dans un monde où le degré de réussite se mesure à la hauteur du compte en banque, les banquiers, qui mettent sur leur compte les sous du restant de la population, sont en quelque sorte au sommet de la pyramide de la réussite sociale. Comment, dans ce cas, pourraient-ils s'imaginer rater quoi que ce soit, se remettre en question, chercher à s'améliorer ou, du moins, à bien faire ?<br />Pour une gaffe de quelques euros, ma banquière me compte des pénalités. Quand c'est elle qui se goure, gravement et stupidement, lors d'une opération qu'elle me facture plusieurs centaines de ces mêmes euros, elle se justifie par "l'erreur est humaine". C'est officiel : ce n'est plus le pape qui est infaillible, mais la banque. :)<br />Ce qui me fait le plus marrer, c'est le mépris affiché par ces braves gens quand ils reçoivent un auteur de bande dessinée -dont le compte affiche forcément des hauts et des bas fort irréguliers- pour une demande d'emprunt : pour eux, nous n'avons pas un "vrai métier". Pourtant, ces manipulateurs de l'argent d'autrui ne produisent rien, ne fabriquent rien, n'ont même pas de richesse propre (ils ne font que prélever du profit sur la richesse des autres pour constituer la leur) et, en fin de compte, sont l'archétype même du parasite. Ce sont EUX qui n'ont pas un "vrai" métier. Et il est toujours extrêmement surréaliste de les voir présenter les choses comme si c'était l'inverse. Encore ce syndrôme de la "réussite par l'argent", aggravé, évidemment, par l'évidence de leur impunité : ils perdent quelques milliards ? Pas de souci, l'état va trouver les ressources (étrangement introuvables lorsque la crise portait sur l'emploi, le logement, la misère, ou l'éducation) pour les dépanner. Là encore, aucune remise en question n'est possible, puisque leurs erreurs, du coup, n'en sont plus. Comme les varans, les banques, privées de tout moyen de remise en question et donc d'évolution, vont devenir des fossiles vivants, des dinosaures modernes.Bruno Bellamyhttp://bellaminettes.comnoreply@blogger.com