tag:blogger.com,1999:blog-1460754922824428929.post3785079116911444754..comments2024-01-24T19:45:45.239+01:00Comments on LES LETTRES OUVERTES DE CAZA: SERREPhilippe Cazahttp://www.blogger.com/profile/00783229383408659000noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-1460754922824428929.post-12565727546775182062010-04-28T08:17:02.191+02:002010-04-28T08:17:02.191+02:00"Si j'en crois...", "semble-t-i..."Si j'en crois...", "semble-t-il bien...". Désolé de faire mon climatoperplexe, mais si l'explication de ces processus est passionnante (merci m'sieur Caza !), la conclusion ne m'en paraît pas moins incertaine : certains avis autorisés affirment que l'activité humaine provoque -au moins pour une part non négligeable- l'excès d'effet de serre, d'autres sont convaincus du contraire. Et les uns comme les autres ont peut-être pour cela des raisons confuses, parfois potentiellement inavouables. Comme je n'ai pas les compétences scientifiques pour mener des expériences valides et m'assurer de la chose par moi-même, je dois croire quelqu'un d'autre (et j'ai tendance à te croire toi, parce que je t'aime bien, mais tu conviendras comme moi que c'est pas très scientifique ;)).<br />Polluer le moins possible, recycler, économiser l'énergie, ça, oui, de toute façon. Pasque c'est plus propre, et que j'aime pas vivre comme un goret. Mais à mon sens, l'ambiguïté subsiste sur ce fichu réchauffement, et comme c'est aussi un enjeu politique et économique (mais tu l'auras déjà remarqué, la politique se préoccupe-t-elle désormais d'autre chose que d'économie ?), il y a nécessairement des conflits d'intérêt, et il est donc peu évident de se faire une opinion en présumant des intentions réelles de ceux qui affirment tel point de vue ou son contraire.<br />Quand je fais un choix dont je subis seul les conséquences, je peux me tromper sans souci, vu que c'est moi qui assumerai le résultat. Quand je fais un choix qui a des effets planétaires, c'est une autre paire de manches. Là, je me demande si j'ai encore droit à l'erreur (je ne pense pas...).<br />Mais je me dis que croire que mon choix a des effets planétaires est peut-être un petit peu mégalo. C'est aussi ça qui m'incite à la climatoperplexité : cette tendance à croire que notre façon de vivre a des répercussions planétaires, et pourquoi pas cosmiques, n'est-ce pas tout simplement une tentative désespérée pour se défaire de l'angoisse de n'être que de petites fourmis de passage, pour se convaincre que la moindre de nos flatulences peut bouleverser les forces de la nature ?Bruno Bellamyhttp://bellaminettes.comnoreply@blogger.com