Le problème, c'est pas les Bretons qui sont à
l'ouest, ni l'éco-taxe, c'est les autoroutes. C'est à dire les camions, c'est à
dire l'Europe des échanges commerciaux à fond la caisse. Les cochons bretons
vont (pas à pied) se faire abattre et décortiquer en Allemagne par des esclaves
polonais ou roumains sous-payés. Un cas parmi d'autres de trafic intra-européen
dont la France est la plaque tournante. Des milliers de camions européens
lancés à fond sur nos autoroutes, avec toutes les conséquences sociales et
écologiques que l'on sait : accidents, horaires infernaux des
camionneurs, pollution de proximité, émission de gaz à effet de serre.
Sympa, l'État a donné les nationales
aux régions. Cadeau. Et a vendu les autoroutes à qui les veut. (De toute façon,
les autoroutes, c'est pas bien.) Conséquences, entre autres : les péages…
que les transporteurs évitent pour faire des économies… donc empruntent les nationales…
qui doivent être gérées et entretenues par les collectivités locales… puis
voici qu'arrivent les portails à éco-taxe gérés par une société privé…
Avec ça que le nouvel accord de libre échange avec
le Canada, s'il va permettre à José de vendre des fromages outre Atlantique,
fera entrer en France des tonnes de cochon canadien moins cher que le breton et
poussé aux hormones.
L'éco-taxe sur les camions, c'est une goutte d'eau.
Il faut une eco-taxe sur TOUT !
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