Suite aux
considérations d'hier qui étaient fondées sur des études pas toute fraiches, un
petit plus choppé dans le dernier Philosophie magazine (N°77, mars 2014) (qui
fait par ailleurs un gros dossier sur nous et les animaux).
Je cite : «
Des études récentes démontrent que les plantes communiquent entre elles, en
s'envoyant des signaux dans le sol via
leurs racines, ainsi que par l'émission de substances chimiques aériennes ou
d'ultrasons. "Loin d'être des
organismes qui ne communiquent ni ne se
répondent, lit-on dans The Scientist Magazine, les plantes s'engagent dans des conversations régulières et s'alertent
l'une l'autre face à des attaques d'herbivores ou des sècheresses
imminentes." Un échange dont la dimension altruiste est de plus en
plus attestée. Habermas l'avait déjà établi pour les hommes : dans la
nature aussi, l'éthique semble au fondement de la communication. »
… A moins que
ce soit la communication qui soit au fondement de l'éthique…
Et – désolé
pour le pinaillage sémantique, mais : "altruisme",
"éthique" !… Décidément notre langue est polluée à la moraline ! "Solidarité",
alors ? Peut-être que "coopération", plus neutre et plus
interactif, suffirait. Et ce serait déjà beaucoup de réaliser que la
coopération, via les réseaux d'interactions, est partout dans la nature
("la-nature-dont-les-humains" et non "la nature aussi").
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