• "Guerre de
civilisation", ce mot étant au singulier, ça ne veut pas dire "choc des
civilisations", qui désignerait l'affrontement d'une
civilisation contre une autre, ça veut
dire guerre pour la civilisation. Ça
veut dire la guerre de la civilisation (en général) contre son contraire :
la barbarie, ce terme dont on abuse, en l'occurrence l'islamo-fascisme ou I.T.I. –
Internationale Terroriste Islamiste (on peut y mettre Al-Qaïda, Aqmi, Boko-Aram,
Daesh, les talibans, etc., etc.) Cette I.T.I. est un défi lancé à la
civilisation tout entière.
Bien sûr, la civilisation, ça consiste en particulier à
régler les conflits par la négociation, par la parole, par la loi… alors
comment se débrouiller avec le mot "guerre". Mais cette guerre, puisque,
oui, guerre il y a, ce n'est pas "nous" qui la voulons, c'est
"eux" qui nous l'imposent, que ces "eux" soient là-bas loin
ou soient français de nationalité. Il
faut donc bien aussi se demander si la notion de nationalité a encore quelque
valeur, dans ce cas… De nouveau revient l'idée de "guerre civile
mondiale"…
•
Ce n'est pas une guerre contre les musulmans ou contre les arabes, OK, on a
compris, pas d'amalgame ! Mais il faut
bien reconnaitre que les agresseurs, les tueurs en question, qu'ils soient français,
belges ou syriens de nationalité
sont, en gros, des arabes. Et, en gros aussi, des musulmans. (Je dis
bien "en gros"… Ou faut-il mettre entre guillemets tous les
termes comme arabe ou musulman ?) Ils ont en tout cas des allures et des
noms arabes et en tout cas ils se revendiquent de l'islam, le clament bien
haut, tuent au nom d'Allah qui, comme chacun sait, est grand, et de son
prophète qui, comme chacun sait, était un grand pacifiste et par ailleurs est
mort depuis 1400 ans. Et donc la police, la justice et les renseignements municipaux
ne peuvent que s'intéresser a priori
à des gens de cette origine, ça n'a rien d'étonnant ni de scandaleux (contrôle
au faciès, racisme…), il vont pas faire une descente dans la communauté suédoise
de Paris ou de Sète (pourquoi de Sète ? Y a des Suédois, à Sète ?!).
C'est chiant pour les arabes musulmans innocents mais voilà, il se trouve que
le danger vient, en gros, de là.
• La démocratie laïque, malgré tous ses défauts, ses
insuffisances, ses manques et ses conneries, mérite d'être défendue. Comme
l'Europe de 1940 méritait d'être défendue contre le nazisme. L'Organisation État
Islamique, dit Daesh ou Califat, on a compris, on sait ce que c'est : théocratie,
nazisme, fascisme, totalitarisme. Il ne mérite qu'une chose : disparaitre. Califat delenda est. De toute façon, on
ne peut pas négocier avec les terroristes islamistes, pas pour des raisons
géopolitiques ni pour des raisons morales, non : pour des raisons de santé
mentale. On ne négocie pas avec le fanatique, il est inaccessible à la raison,
au compromis, c'est un pur, un idéaliste, c'est la foi qui le guide,
Dieu est son droit, aucun dialogue possible. Aucune rédemption ou
réhabilitation possible ("déradicalisation", mon cul !). Pur,
pureté, idéal, idéalisme = danger mortel.
Albert Camus : « On ne peut parler et communiquer avec un
être asservi. » ("L'Homme révolté".)
Jean-Claude Carrière, dans
"Fragilité", titre un chapitre
"Cet obscur besoin de subir". Et dit aussi : « Mais comment soigner une foule ? »
Ça voudrait donc dire qu'il faut les tuer ? Comme on
tue les vers qui nous parasitent les boyaux ou le virus de la peste
bubonique ? Ce ne serait PAS de la vengeance ni de la punition, ce serait
se défendre, se préserver, préserver l'humanité (notre culture, la démocratie,
la civilisation, l'humanité, oui…) (Mais – je sais – tuer les gens, c'est
pas bien, c'est pas civilisé, c'est pas humaniste…)
• En principe et par principe, je pense avec un certain
humanisme "de principe". Type : tous les hommes sont égaux et
ont le droit de vivre, respect de la vie humaine, qui est sacrée, droits
universels de l'homme, etc. Mais quand des crétins croyants se battent entre
eux, sunnites contre chiites (et quelques autres sous-sectes), juste parce
qu'ils sont sunnites et chiites, je ne vais pas pleurer sur eux. Comme disait le Pr. Choron : qu'ils
crèvent. Et puis tant qu'ils se foutent sur la gueule entre eux, ils ne nous
tuent pas. Mais comme, en plus, ils nous tuent……… J'avoue que je n'ai aucune
empathie, aucun principe humaniste qui tienne face ces psychopathes. On les
oublierait au fond d'un cul de basse fosse jusqu'à la fin du monde que ça ne me
ferait ni chaud ni froid.
2 commentaires:
Dois-je rappeler que, AVANT la religion, l'article premier de la Déclaration des Droits Humains )proscrit toute distinction liée au sexe; et que, en prétendant en imposer une, les sectes fondamentalistes des différentes religions se mettent toutes hors la protection du dit article? Sinon, rappeler que civilisation vient de civis, la ville, et que, avant de tolérer chacune une ville (Jérusalem pour une, Rome pour la seconde et La Mecque pour la troisième), ces religions ont maudit les villes, depuis Sdom et Gmora jusqu'à Babel?
Je n'ai pas encore évoqué le sort des femmes dans ces sectes, mais ça viendra surement.
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