BIEN ENTENDU,
quand on (ou je) parle de "la nature" (et pire parfois avec une Majuscule)
et surtout quand on prête à "la nature" des actes, des activités, des
intentions, des vouloirs, comme dans l'article précédent… c'est une manière de parler, une métaphore
poétique. Et pratique, parce que
sinon, que de circonlocutions il faudrait pour dire la même chose. Bien sûr, on
se piège, avec ça. D'où l'utilité des guillemets – encore
insuffisants – pour évoquer à quel niveau d'expression on se situe.
De même quand
on cite "l'homme", "l'humanité", "l'espèce", "le
monde", "la création", "l'univers", "la
réalité", "le système Terre", "Gaïa" (tout ça avec ou
sans majuscule)……… Mais ça revient cher en guillemets, cette affaire…
C'est quoi,
"la nature" ? En bref, c'est ce
qui n’a pas été produit de la main de l’homme. Tenons nous en à cette
définition simplette qui 1) ne suggère aucune volonté propre de la nature, ne
la divinise pas ; 2) ne met pas l'humain hors de la nature, seulement ses
productions (fussent-elles composées à partir d'éléments naturels : une hache
en silex est déjà un artefact, un artifice "fait de la main de
l'homme" à partir d'éléments naturels bruts.)
AJOUT :
Langage inadapté. La nature ne veut rien, ne fait rien. La nature, c'est un
concept humain, non une chose ou une entité ou un être. De même l'espèce, le
monde, l'univers, Gaïa. C'est seulement pratique pour en parler.
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