« La civilisation, si elle
n'a pas rendu les hommes plus sanguinaires, a conféré à cette cruauté quelque
chose de plus sale, de plus odieux. » (Fedor Dostoïevski "Les Carnets
du sous-sol".)
Ce que l'on qualifie en
général d'inhumain est hélas bien humain. Car si ce ne l'était pas, que
serait-ce ?
"Animal" ? Les
animaux ne pratiquent pas l'extermination de masse, la torture, le mensonge
pervers, les attentats-suicides, la bombe H…
Alors
"extraterrestre" ?
"Alien" ? Mais que sait-on des
E.T., que sont-ils d'autres que des extrapolations terrestres – humaines ?
Alors
"diabolique" ? Mais croire au
diable = croire aux anges, aux dieux ou au Dieu, et je ne mange pas de
ce pain (azyme) là…
Alors ne disons pas
"inhumain" pour qualifier des comportements humains qui ne sont que
trop humains. Assumons-les comme "humains". Sachons qu'en l'homme, en
toi, en moi, il y a ça, oui.
(Cela dit, sémantiquement,
il faut reconnaitre que seul un comportement humain peut être qualifié
d'inhumain. On ne va pas dire d'un loup qui bouffe un agneau que c'est
inhumain… Par contre, tiens, on pourrait le dire de Yhwh qui balance le feu du
ciel sur Sodome et Gomorrhe… comme quoi Dieu a bel et bien été créé à notre
image.)
2 commentaires:
Un comportement in-humaniste ?
Humain, ce n'est pas un état, c'est plus un idéal, ta nature humaine ne t'oblige pas à torturer ou exterminer en masse, on peut faire autre chose avec un peu de volonté.
Evidemment, je fais un peu semblant de confondre les deus acceptions : "humain" en tant que membre de l'espèce humaine, et "humain" en tant que nanti de qualités d'empathie…
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