Les seins des femmes
ressemblent-ils à leur visage ?
Je me fais cette
réflexion en regardant "La Maison des ombres" ("The
Awakening", film "de fantôme" de Nick Murphy, 2011). Dans un
plan (fugitif), on aperçoit (fugitivement) le profil d'un sein de Rebecca Hall
alors qu'elle sort d'un bain et je me dis qu'il (le sein) a "le même
profil" qu'elle (son visage)… disons "quelque chose de similaire dans
la structure"… pas une évidence frappante… une sorte de flash intuitif.
Peut-on
généraliser cette idée ?
— Ça
demanderait une vaste enquête comparative.
— Je m'y mets
tout de suite.
•••
JUDITH (film
de Daniel Mann, 1966)
Sophia Loren
passe (en short) dans le réfectoire du kibboutz.
Deux parmi les
hommes attablés :
— Bah… C'est
juste une autre fille.
— Ouais, comme
un diamant est juste un autre caillou.
•••
NEW-YORK NE
RÉPOND PLUS
Ça commence
par un plan général où on aperçoit le World Trade Center, avec en
surtitre : "New-York, 2012". Serions-nous dans une uchronie où
il n'y aurait pas eu de 11 septembre 2001? Non, dans un film
d'anticipation de 1975.
La suite est
sans intérêt.
•••
NDE
Si Michel
Houellebecq avait fait du rock au lieu de la littérature, ou en plus de la
littérature, il serait peut-être un peu plus vivant. Ou alors il se serait
suicidé avant 28 ans, comme tout le monde.
C'est que je viens de zapper de "Near death expérience" à
"Vingt mille jours sur Terre". Le premier, c'est Michel Houellebeck
filmé par Benoît Delépine+Gustave Kervern en 2014. Le second, c'est Nick Cave,
filmé par Ian Forsyth+Jane Pollard en 2014 aussi.
Voir MH
proférer son nihilisme de vieil enfant boudeur en polo de cycliste estampillé Bic
pendant une heure et demi, c'est un peu lourd. Il faut zapper… Mais la bande-son
est superbe, quand il se tait. Il le dit lui-même : « Tu parles trop
et tu ne te suicides pas assez. » C'est en fait une sorte de définition du
nihilisme : un truc littéraire, le fait de gens qui parlent (seuls) au
lieu de se suicider. Des poseurs, des truqueurs. Même Céline. Cioran ? Au
moins, Cioran, c'est drôle. Et Albert Caraco, lui, a eu la délicatesse
d'attendre que son père soit mort pour se suicider. MH avoue quand même que
prendre le monde au sérieux, c'est SE prendre au sérieux, et se prendre au
sérieux ce n'est pas s'aimer… et même c'est ne pas s'aimer. À un moment, dans
le film, il danse (s'agite, disons…) sur une musique rock, mais il n'a pas
l'air de s'amuser. Il se prend encore au sérieux.
Et pendant ce
temps la caméra capte avec insistance la beauté du paysage.
Insistante, la
beauté. Insistante, la caméra. Insistante la beauté de la bande son (John
Dowland ?)
Je remarque
que, là aussi, dans une scène de nuit, la lune est pleine… Ah non, pardon, pas
tout à fait… Gibbeuse, comme disait Lovecraft.
Avec tout ça,
je n'ai rien dit sur Nick Cave et son film… faut que je le revoie…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire