29 octobre 2017
Un an après, Caza revient sur son blog pour parler cinéma.
C'est dans la
note du 24 aout 2016 que je parlais du film "Cutter's way" et du fait
qu'une notule ou la critique d'un critique (en l'occurrence Pierre Murat dans
TLRM) pouvait sérieusement corrompre notre façon de percevoir un film.
On va croire
que j'en veux personnellement à cet homme, mais non : le plus souvent ses
billets portent sur des films français que je ne regarde pas – ce n'est
pas par principe, mais quand même un peu systématique. Et voilà qu'il me fait
encore un coup avec "Macbeth" (Justin Kurzel, 2015, d'après Shakespeare,
avec Michael Fassbender, Marion Cotillard…) ce 24 octobre sur Ciné+Emotion.
En bref, j'ai
l'impression de n'avoir pas vu le même film que lui.
Il parle de
multiples ralentis gratuits… il y en a certes, jamais gratuits mais concourant
à la beauté et à l'émotion.
Il parle d'une
multiplication de batailles sanglantes "qui menacent de transformer la
tragédie en un épisode inattendu du Seigneur de Anneaux". Il a peut-être
vu une version longue…? Et question batailles sanglantes, il n'a peut-être pas
vu Game of Thrones…
Il trouve
Marion Cotillard en Lady Macbeth "impeccable, comme toujours"… Euh…
Il semble dire
aussi que cette Lady Macbeth joue le rôle de pousse au crime jusqu'au bout,
obstinément, alors qu'elle ne le fait qu'au début et ensuite, quand Macbeth y a
pris gout et s'y enferre, elle voit la folie qui s'est emparée de lui et semble
plutôt tenter de le retenir. (Et Marion Cotillard n'est pas "impeccable"…)
Sans compter qu'elle devient, selon la pièce, à moitié folle de culpabilité et
se suicide, ce que le film élude – dommage.
Bon, c'est
tout.
Non : les
sorcières sont un peu sages et puis il y a trop de barbus qui se ressemblent
trop surtout quand ils sont maquillés de sang. Parce que, oui, c'est sanglant…
C'est Shakespeare… Et, à critiquer le critique, j'oublie le film, qui est quand
même très bon. Quoique…
Et justement,
deux jours après, je regarde The Hollow Crown, l'épisode 2 de la Guerre des deux
Roses sur la chaine Histoire avec un Richard III hallucinant joué par un
Benedict Cumberbatch hallucinant… Ce qui, rétrospectivement, anodine un peu (du
verbe anodiner) la performance de Michaël Fassbender. Voilà notre Sherlock
préféré devenu boiteux, bossu, tordu… Tout aussi fou que Macbeth, tout aussi tueur
en série de ses cousins, frères, neveux, adultes comme enfants…
Décidément,
Shakespeare… Il va me falloir au moins un John Carpenter pour m'en remettre. Ce
fut, le lendemain sur TCM, "Vampires", 1998, avec James Woods, Daniel
Baldwin et Sheryl Lee. Réjouissant (sanglant, aussi…)
2 commentaires:
Heureux que CAZA soit de nouveaux sur son blog !
John Carpenter est le remède à bien des maux 😊
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