PYRÉNÉES

Après avoir fait le mur, il franchit le col. Titubant sur ses tibias, il tomba bas et se fractura le périnée.

LE CASOAR À CASQUE

Le casoar à casque est un ratite, c’est-à-dire un oiseau inapte au vol. Il est reconnaissable à la crête osseuse qui surmonte son crâne, le fameux casque qui lui donne son nom. Il vit dans les forêts tropicales d’Australie et de Nouvelle-Guinée. Agile, il fonce tête baissée à travers les buissons épineux et les lianes, son casque lui ouvrant le chemin.

Essentiellement frugivore, doué d'un odorat sans faille, discret jusqu'à la timidité, le casoar à casque a aussi été très bien élevé par ses parents casoars à casques.

Pour chasser le casoar à casque en homme avisé, vêtez-vous d'un short anglais et d'un chapeau de brousse, déposez dans une clairière un panier de fruits locaux, chicroungougnaffes et taxpapayes légèrement blettes, puis cachez vous à proximité.

Peu après, attiré par l'odeur, le casoar à casque sort du bois et trottine élégamment jusqu'au panier de fruits, remuant la queue en cadence comme un soldat à la parade (sic). C'est le moment pour vous de sortir de votre cachette et de vous approcher prudemment par la gauche. Arrivé à quelques pas de l'oiseau, découvrez-vous et lancez lui :

« Bonjour,  Monsieur le Casoar à Casque ! »

Élevé, comme on l'a dit, dans la plus exquise courtoisie, le casoar à casque se découvre à son tour.

Et ainsi vous n'avez plus qu'à chasser un casoar sans casque.

TAX

— Taxer le patrimoine, c'est idiot. C'est taxer ce qui est, ce qu'on a, du fixe, du statique. Un peu comme si on taxait les gens en fonction de leur taille, au cm. Par contre, ce qui se tiendrait, c'est de taxer les plus-values : je revends mon immeuble ou une entreprise de "pigeons" (une start-up), je suis taxé sur le bénéfice obtenu, de la même manière que n'importe quel commerçant est taxé sur son bénéfice.

— C'est vrai que le type qui fait 1 mètre 90, il peut pas revendre 10 de ses cm à un nain.

— Pourtant Gérard Depardieu, lui, il pourrait revendre des cm de tour de taille et être taxé sur ces reventes.

— Déjà, ça allègerait les dépenses de santé, parce que quand il passe à l'hosto, faut lui construire une cabine IRM spéciale.

— L'obélixité est un problème à ne pas prendre à la légère.

— Je dirais même à prendre à bras le corps.

— Avec ça qu'il émet trop de gaz à effet de serre, c'est prouvé. 

LA NATURE HUMAINE

Ecolos, nous ne défendons pas "la Nature".

Je veux dire "la nature" comme supposée hors de nous (humains) et nous hors d'elle, la nature comme cliché fait de fleurs, d'oiseaux, de ruisseaux, d'abeilles…………

Ce que nous défendons, c'est NOUS (humains). Si les recherches de gaz de schiste par effraction foutent en l'air les nappes phréatiques, les premiers touchés, c'est nous les humains, pas les hérissons. Je ne dis pas premiers dans le sens chronologique, mais dans le sens de l'importance – l'importance que NOUS accordons. Parmi les choses auxquelles nous accordons de l'importance, la première, c'est NOUS. Les hérissons, les grenouilles, les abeilles, les p'tites fleurs, les rivières, on s'en fout. Les chauves-souris, les ours populaires, les bisounours, les orang-outangs, les océans, le climat, on s'en fout. Les bactéries, les virus, les nuages, on s'en fout. Notre inquiétude, elle est pour NOUS.

Seulement voilà, NOUS n'existons pas sans tout ce bazar cité ci-dessus : "la nature". Nous en faisons partie. Et donc il se pourrait bien que nous ne puissions pas nous en passer, des hérissons, des grenouilles, des abeilles, des p'tites fleurs, des rivières, des chauves-souris, des ours populaires, des bisounours (ça, encore…), des orang-outangs, des océans, du climat, des bactéries, des virus, des nuages, de la pluie, des cacas d'oie, du CO2, et d'un tas d'autres trucs vivants ou non, gentils ou méchants, parasites ou autonomes, mangeurs d'hommes ou bons à manger. La question n'est pas de les aimer, de les respecter, de "protéger la planète", la question est que sans eux, on (NOUS) est foutus.

LES ZINFOS

Il suffit de regarder la télé, ça vous donne une idée du monde non pas tel qu'il est, mais tel qu'il est pour tout le monde. Ce qui n'empêche pas de lire Le Monde Diplomatique histoire de voir le monde, non pas tel qu'il est, mais tel qu'il est pour tout le monde. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, je dois avoir dans un coin de ma tête deux acceptions différentes du terme "le monde", du verbe "être" et de l'expression "tout le monde" (Je ne suis sans doute pas le seul, d'ailleurs. Ecoutez certains commentateurs : "Tout le monde sait que…" ou "Tout le monde a lu Proust"…)

Évidemment, les zinfos, ça se percute, ça brouille, ça amalgame. Le temps que l'une chasse l'autre, l'autre a déjà contaminé l'une et le risque est grand de plonger dans le chaos de la surinformation/désinformation. Exemple :

Adidas rachète Reebok. Logiquement, dans les quartiers, ça devrait ramener la paix entre les tribus. (Cette expression "les quartiers"… il y a déjà dedans l'idée de séparer, de mettre à l'écart. Ça dit déjà "ghetto".) (On pense avec des mots.)

L'interdiction de fumer (les jambons ou les harengs ?) ou de porter la burqa dans tous les lieux publics. C'est vrai quoi, y en a marre de tous ces gens qui fument leur burqa ou leur téléphone portable n'importe où ! Comme il y a un tabagisme passif, il y a un téléphonisme passif.

Et un alcoolisme passif ? Oui, quand on monte en voiture avec un ivrogne. Dans certaines communes, la police offre des éthylotest gratos à garder dans la boite à gants de sa voiture et à utiliser en quittant le restau. Les restaus, d'ailleurs, pourraient distribuer ça avec l'addition.

À quand les curés distribuant des préservatifs ? Et les buralistes des patchs anti-tabac ou des e-cigarettes ?

Une mère porteuse belge met "son" enfant à la vente aux enchères sur internet.

Les banques du sperme danoises sont florissantes. Elles vendent des gênes viking partout dans le monde. Si Hitler avait connu ça !…

Pendant la crise pétrolière, les 4x4 gagnent du terrain (Haha). On commence même à produire des 4x4 avec seulement deux roues motrices, c'est moins cher ! (C'est un peu comme les sous-marins à voile, quoi.)

Histoire d'eau :

VICHY, 28 août 2005 (AFP)

Transfert - L'Américain Karcher rompt son contrat avec Vichy

(Toute ressemblance avec des hommes politiques, des marques et des maréchaux pétain n'est que pur hasard, coïncidence et mauvais esprit : le Karcher en question est un basketteur américain.)