Ecolos, nous ne défendons pas "la Nature".
Je veux dire
"la nature" comme supposée hors
de nous (humains) et nous hors
d'elle, la nature comme cliché fait de fleurs, d'oiseaux, de ruisseaux,
d'abeilles…………
Ce que nous
défendons, c'est NOUS (humains). Si les recherches de gaz de schiste par
effraction foutent en l'air les nappes phréatiques, les premiers touchés, c'est
nous les humains, pas les hérissons. Je ne dis pas premiers dans le sens chronologique, mais dans le sens de
l'importance – l'importance que NOUS accordons. Parmi les choses auxquelles
nous accordons de l'importance, la première, c'est NOUS. Les hérissons, les
grenouilles, les abeilles, les p'tites fleurs, les rivières, on s'en fout. Les
chauves-souris, les ours populaires, les bisounours, les orang-outangs, les
océans, le climat, on s'en fout. Les bactéries, les virus, les nuages, on s'en
fout. Notre inquiétude, elle est pour NOUS.
Seulement voilà,
NOUS n'existons pas sans tout ce bazar cité ci-dessus : "la
nature". Nous en faisons partie. Et donc il se pourrait bien que nous ne
puissions pas nous en passer, des hérissons, des grenouilles, des abeilles, des
p'tites fleurs, des rivières, des chauves-souris, des ours populaires, des
bisounours (ça, encore…), des orang-outangs, des océans, du climat, des
bactéries, des virus, des nuages, de la pluie, des cacas d'oie, du CO2, et d'un
tas d'autres trucs vivants ou non, gentils ou méchants, parasites ou autonomes,
mangeurs d'hommes ou bons à manger. La question n'est pas de les aimer, de les
respecter, de "protéger la planète", la question est que sans eux, on
(NOUS) est foutus.
3 commentaires:
Mon père et ma mère m'avaient montré Gandahar, enregistré sur une vhs usée il y a fort longtemps. Depuis quelques années moins éloignées, il m'arrive de temps à autre de retomber sur votre travail, comme par exemple aujourd'hui via Cult Nation http://www.cvltnation.com/fuck-yeah-space-place-philippe-caza-art-spotlight-pt-2/
Je pense maintenant pouvoir affirmer que Gandahar m'a insidieusement ouvert des voies et orienté sans que je le perçoive dans le dessin que je développe depuis quelques temps. Ce film est une des premières grandes claques visuelle que j'ai du prendre et je vous en remercie.
Vrai!!! Merci Philippe!!! C'est mon exact ressenti que je n'arrivais pas à exprimer!!! Oserais-je aller plus loin en disant que si une l'espèce humaine venait à disparaitre j'en serais heureux?!!!
Ben non, justement, cher Anonyme. Si l'espèce humaine disparait, tune pourras pas en être heureux, puisque tu auras disparu.
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