mercredi 22 janvier 2014

Le polemployeur et le polemployé (ployé)


A la base, le travail, c'est une malédiction (divine, parait-il).
Maintenant, c'est l'absence de travail (le chômage) qui est (vu comme) une malédiction.
Faudrait savoir !
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Après les études, le chômage.
Soit la retraite à 25 ans.
Autant passer tout de suite à l'Allocation Universelle (dite aussi Revenu de Vie Inconditionnel, Revenu Minimum d'Existence, Revenu de Base, Revenu Citoyen ou de Citoyenneté, Dividende Social…)
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Chômeur et obèse = l'homme du XXIème siècle.
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FLEXIBILITÉ
Flexibilité, disent-ils, les libéralistes – et chacun de hurler. Pourtant, quitte à me griller à gauche, j'ai envie de défendre l'idée, en tout cas dans une optique de souplesse individuelle, surtout dans son aspect psychologique. Se dire qu'on entre au boulot à vingt ans, qu'on gardera le même boulot pendant quarante ans (et pourquoi pas dans la même boite), avant de partir à la retraite, ça me semble étrange. De même que vivre toute sa vie dans le même couple, dans la même maison, dans la même ville… Et voir que, encore maintenant, des jeunes aspirent à ça, ça me terrifie.
• Maintenant, OK, il n'y a que des cas particuliers. Quand un couple a pris un crédit sur une maison… (Mais, justement, faut-il prendre un crédit ? Faut-il acheter une maison ?) Quand les deux membres du couple travaillent dans la même ville et que le déplacement de l'un va poser de gros problèmes de boulot à l'autre… (Mais, justement, faut-il vivre en couple ?) Quand les enfants devront être changés de maison, ville, école, copains… (Mais, justement, faut-il faire des enfants ?)
Il fut un temps, "avant", où, oui, on pouvait vivre ainsi. Dans la paysannerie traditionnelle, bien sûr, où l'on était lié à sa terre, mais aussi dans la vie urbaine plus récente, celle des ouvriers ou employés. Jusqu'à quand ? au milieu du XXème siècle, peut-être…? Et donc "c'était mieux avant" ? Je sais pas, "avant", j'étais pas né.
J'ai dû être mal élevé. Mes parents sont restés en couple toute leur vie, certes, mais ont changé de métier (métiers indépendants, pas salariat) deux ou trois fois, et de lieu de vie de même (et locataires)… Quant à leurs enfants, on a tous vécu plusieurs vies de couple, fait plusieurs métiers, et laissé nos enfants s'éparpiller dans le monde.
• A part ces aspects personnels, il faut quand même voir à quoi sert, pour les entreprises, l'exigence de flexibilité qu'elles imposent à leurs employés. En très bref : vous pouvez/voulez pas suivre, au revoir monsieur, le pôle emploi est au bout du couloir.

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