Vendredi :
"Ce soir ou
jamais" ¿
— Pour moi ce sera jamais.
••••••••••••
Pris entre les
ratures de la littérature et les aléas jactés de l'à-poil-itique, nous ne
pouvons que, désemparés, assister à la décomposition con. Parfum de toilettes
publiques. La bouse et la boue, la rumeur longuement ruminée : une vieille
information, avalée tout droit à l'époque, fermente lentement dans la panse,
puis remonte par l'œsophage jusque dans la bouche parlante "où elle subit
une trituration avant de redescendre dans le feuillet et la caillette pour y subir
la digestion gastrique" (d'après le petit Larousse et mes souvenirs de
leçons de choses : j'aimais bien dessiner une vache en coupe.) Finalement,
qu'en ressort-il, et par où ? Des pets de cerveau !
Un concombre
humain, prétendu philosophe, toute honte bue, affronte un homme-tronc sur notre
pauvre Terre déjà battue à coup de bactérie tueuse. Crânes choucroute dégarnie,
œufs pochés sous les yeux, bouches à béchamel, langues savonneuses, haleine à
l'ognon, ils ont le teint bilieux, le sourcil sourcilleux et l'alibi
libidineux.
Éructant et bavant, ils dilapident les lapalissades, bannissent à coups de
bananes, querellent à coups de quenelles et déblatèrent plus que débattent de phénomènes
de satiété, de pédophilie ou de podophilie, de mariage pour partouze,
d'antimite et d'antisémitie, d'islamophagie, de récriminations, de
discrimination, de criminalisation…
Pleuvent les
bébés jetés avec l'eau du bain, les cerises sur les gâteux, les omelettes sans
œufs cassés, les chantiers battus d'où il faut sortir, les plans tirés sur la
moquette, les anguilles dans les bottes de foin,
Et les
péniches passent sous la scène.
••••••••
Ailleurs,
pendant ce temps, les fleurs de jasmin, comme les cerises autrefois sur la
butte, "tombent sous la feuille en gouttes de sang".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire