LO N° 363 (14/03/10)
C'est l'printemps, tout à coup ! Le soleil doux, quelques restes de neige cristallisée dans les recoins ombrés, la terre bien imprégnée, quelques jonquilles. Alors le vaillant petit Caza se rend à la mairie à pied, par les prés et les bois, pour voter Europécolo… (3/4 d'heure aller, 3/4 d'heure retour, quand même…)
1 commentaire:
Voter vert, c'est cool, mais il faut savoir que (si je ne m'abuse) le vote blanc n'est toujours pas reconnu comme suffrage exprimé dans le code électoral français. Autrement dit, celui qui fait l'effort (éventuellement moyennant une marche de 3/4 d'heure par monts et par vaux) d'aller glisser dans l'urne un billet vierge qui devrait pouvoir dire "aucun des candidats en présence ne me convient, et j'ai tenu à le faire savoir" est considéré comme... un abstentionniste !
Le résultat, c'est notamment que les votes des mécontents vont soit à l'abstention, mais ce faisant perdent toute opportunité de contester l'état actuel des partis en présence, soit aux partis extrémistes (qui récupèrent aisément, par leur discours radical, tous ceux qui justement n'aiment pas la politique telle qu'elle est menée dans ce pays).
Il est d'autres contrées où le vote est obligatoire, et où le vote blanc est reconnu comme un suffrage exprimé (c'est le cas de la Belgique, par exemple, si mes souvenirs sont bons).
Si, au lieu d'une majorité d'abstentionnistes, on avait une majorité de votes blancs, le sens en serait fort différent, le message en serait clair, et il y aurait peut-être bien des conséquences à en tirer.
Tant que notre code électoral sera "buggé", ceux qui veulent dire "aucun candidat n'est valable" ne peuvent pas être entendus. Mais quel candidat aura le courage de proposer que le code électoral français soit enfin débuggé ?!
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