jeudi 29 juillet 2010

CANICULE, ETC


LO N°399 (29/07/10)
LE  DÉRÉGLEMENT CLIMATIQUE ET SES NÉGATEURS
SUITE 19 (Suite des LO 359, 360, 361, 367, 369, 373, 376, 380, 383, 387, 397, 398.)
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CANICULE

C'est pas parce qu'il y a la canicule qu'il n'y a plus de réchauffement climatique… (ou de dérèglement climatique).
« La moitié du nuage d'ozone qui sévit dans la région parisienne est d'importation anglaise et allemande. » (Roselyne Bachelot).
Bachelot va essayer de nous fourguer un vaccin anti-canicule ou des masques anti-ozone, (les stocks inemployés de la grippe A), ne vous laissez pas faire !
Je disais plus haut que l'hiver froid avait contribué à décrédibiliser la thèse du réchauffement climatique. La canicule a l'effet opposé, bien sûr… Actuellement, après que diverses enquêtes aient réhabilité les conclusions du Giec et que Claude Allègre ait été renvoyé dans les cordes (mais on n'en a pas fini avec le mammouth, comme dit précédemment), on voit revenir les preuves du réchauffement climatique, toutes pimpantes, sur le devant de la scène. Il fait chaud, alors évidemment, ça pousse dans ce sens, même si la météo sur quelques mois n'a pas grande signification au plan global et sur le long terme du climat. N'empêche que les signes + s'accumulent.
# Les températures de l'air sur l'Europe occidentale sont étroitement liées à celle de l'océan Atlantique. Or, explique Christophe Cassou, chercheur (CNRS) au Centre européen de recherche et de formation avancées en calcul scientifique (Cerfacs), « les "anomalies chaudes" observées sur l'ensemble de l'Atlantique tropical sont les plus fortes jamais observées »… « Nous avons eu un hiver particulièrement atypique en terme de circulation atmosphérique. La quasi-absence de l'anticyclone des Açores a entraîné un affaiblissement des vents d'est, les alizés. Du coup, ceux-ci ont moins soufflé sur l'Atlantique, qui a donc pu stocker plus de chaleur. » Partant, une quantité inhabituelle d'énergie s'est accumulée sur les cinquante premiers mètres de l'Atlantique tropical. Cette situation n'a pas seulement un impact sur les températures de l'air en Europe : elle favorise aussi la naissance des cyclones qui, formés au large de l'Afrique de l'Ouest, viennent heurter l'Amérique centrale. # (Le Monde, 6 juillet 2010).
J'ai passé sur les détails les plus techniques, mais il me semble qu'en effet, du côté du Mexique………
• Pour l'Australie, on peut voir aussi :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3007
(En résumé : plus chaud et plus sec que jamais.)
• Et pour l'état du pôle l'hiver dernier :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2951
(En résumé : l’Arctique était plus chaud que la moyenne, tandis que des régions dans les latitudes moyennes étaient plus froides que la normale.)
• Je n'ajoute rien sur l'état de la Russie en ce mois de juillet 2010.
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RETOUR FIN 2009
Le prochain rapport complet du GIEC est prévu pour 2012. En attendant le "rapport d'étape" de fin 2009 (publié pendant le G20 de Pittsburgh) disait carrément  : « La rapidité et l'ampleur des changements climatiques semblent en voie de dépasser les prévisions les plus alarmantes du dernier rapport » et s'inquiétait du franchissement en cours de quelques seuils d'irréversibilité pour de grands écosystèmes  : la fonte des glaciers de montagne (fourniture en eau potable, irrigation, électricité de 25% de l'humanité), et la sécheresse un peu partout (avec ses conséquences nutritives et incendiaires). Le rapport s'attardait aussi sur le fait que la production de GES est loin d'avoir baissé depuis qu'on s'en alerte… sur les problèmes de circulation thermohaline des océans (cépafo, mais là, va falloir que je me documente)… sur la fonte du pergélisol et les émissions de méthane l'accompagnant… sur l'acidification des océans et ses conséquences sur les coraux et les cheptels aquatiques, qu'on dit aussi ressources halieutiques : les poissons, coquillages et crustacés, quoi.
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QUESTIONS EN SUSPENS.
(Celles que se pose encore le citoyen moyennement informé, et qui sont aussi les arguments répétés des sceptiques.)
1) Le réchauffement climatique s'est calmé en 98, non ?
— Actuellement, dix ou vingt ans de refroidissement sont envisagés. Mais ce ne serait que l'occultation temporaire des multiples effets du changement climatique.
2) Dans les années 70, des scientifiques annonçaient une glaciation, non ?
— En réalité, dans cette période, plus de quarante études parlaient de réchauffement alors que sept seulement de refroidissement (à la clef : couvertures spectaculaires de magazines "scientifiques").
3) Le Groenland n'était-il pas verdoyant vers l'an 1000 ?
— En réalité, ce nom de Groenland = terre verte) était de la propagande d'Erik le Rouge pour pousser à la colonisation de ce pays, qui n'a jamais eu que 2 ou 3000 habitants. On parle d'une période chaude (l'optimum médiéval), mais l'archéologie botanique montre que les conditions n'y ont pas beaucoup changé.
4) Les climatologues ne sont-ils pas trop pessimistes ?
— Depuis dix ans qu'on fait des études et qu'on établit des scénarios (du plus optimiste au plus pessimiste), on en est à constater des résultats au delà du scénario le plus pessimiste (scénario dit A1FI – on dirait un nom de grippe !). De plus, jusqu'en 2007, le Giec n'avait pas tenu compte des effondrements d'inlandsis (glaciers terrestres, par opposition aux banquises = glace flottant sur la mer). Depuis, on se rend compte que 500 milliards de tonnes de glace se déversent dans la mer chaque année (Groenland et Antarctique). Total : les hypothèses d'élévation des océans sont trop optimistes.
5) Le réchauffement climatique n'est-il pas dû aux variations de l'activité solaire ?
— Pour les années récentes (XX° siècle), toutes les études sur ce point se sont révélées biaisée et ont été réfutées.
6) N'est ce pas l'élévation de T° qui fait monter le CO2 ?
— D'après l'observation des siècles et millénaires passés, à base de carotte glaciaires, etc., on constate que l'augmentation du CO2 commence quelques siècles après le commencement du réchauffement observé. C'est le gros argument des sceptiques : ce n'est pas le CO2 qui provoque le réchauffement climatique, c'est le réchauffement climatique qui augmente la teneur de l'atmosphère en CO2.
Mais il semble qu'on soit dans un problème du type "l'œuf ou la poule". Les grandes et lentes oscillations de T° dans le dernier million d'années sont liées à des variations cycliques d'orbite de la Terre et d'inclinaison sur son plan de rotation. Dans les périodes où la Terre est plus proche du soleil, l'augmentation de T° entraîne la fonte des glaces des calottes, ce qui entraîne des modifications des courants marins, ce qui entraîne une augmentation des émissions de CO2.  (L'océan est la principale pompe à CO2, et 90% de cette pompe est biologique.) Un océan plus chaud absorbe moins de CO2. On a sans doute là la principale boucle de rétroaction augmentatrice : cette diminution de l'absorption par l'océan revient à une augmentation de CO2 dans l'atmosphère… ce qui crée de l'effet de serre… donc du réchauffement climatique… donc un surplus d'émissions de CO2… etc.
De même, le réchauffement climatique, quelles que soient ses causes, s'accompagne de sécheresse, ce qui entraîne une disparition de forêts… et les forêts disparues n'absorbent pas de CO2.
Au total, le réchauffement climatique provoque du réchauffement climatique.
Quant au supplément de CO2 amené par l'homme ? Sur l'état actuel de l'atmosphère, l'analyse des isotopes du carbone excédentaire montre qu'il s'agit de carbone principalement issu des ressources fossiles. Par ailleurs, dans les années 90, on a décelé une (très légère) baisse de l'O2 dans l'atmosphère, ce qui confirme un processus de combustion.
 (D'après Stéphane Foucart. Le Monde 07/12/09.)
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« Il reste de nombreuses questions ouvertes. Comme l'existence de "points de basculement" du système climatique. Par exemple, nous ne savons pas où se situe le seuil au-delà duquel la calotte glaciaire du Groenland serait condamnée à disparaître. Il reste aussi des questions sur la réponse globale de la végétation terrestre : nous pensons que, soumise au réchauffement, elle produira plus de gaz à effet de serre, ce qui contribuera à aggraver le réchauffement – mais nous ne savons pas la quantifier précisément. Un autre débat tient à la prédictibilité du climat à échelle de dix à vingt ans. C'est un domaine très jeune qui fera l'objet d'un chapitre entier dans le prochain rapport du GIEC. » (Thomas Stoker, coprésident du GIEC. Propos recueillis par Stéphane Foucart. Le Monde 23/11/09)


… Mais on reparlera bientôt de la question "CO2 et végétation".

10 commentaires:

jipebe29 a dit…

1° Des aspects structuraux et méthodologiques du GIEC
La cause première du dogme du RCA est structurelle et méthodologique. Voici comment fonctionne le GIEC, structure créée par l'ONU et l'UNEP (United Nations Environment Program) :
- ses objectifs sont fixés par ses statuts, élaborés par l'UNEP, et orientent les travaux sur le RCA
- une fois que le rapport scientifique (ARx) est rédigé, le résumé pour les politiques (SPM) est élaboré par les dirigeants du GIEC et les gouvernements. Le SPM ne contient plus aucune nuance, plus aucune interrogation et il est publié en premier.
- ensuite, le rapport ARx est modifié pour être mis en conformité avec le SPM et il est publié 6 mois après la publication de ce dernier.
Je suis persuadé que des participants aux travaux du GIEC l'ont fait avec une grande conscience professionnelle, et qu'ils sont effarés de voir comment leurs contributions ont été soit oubliées, soit modifiées. Par contre, l'équipe dirigeante du GIEC applique les consignes de l'ONU et de l'UNEP et elle est responsable de cette parodie de science.
Ce processus est absolument non conforme à l'éthique scientifique la plus élémentaire, et le SPM n'a donc aucune crédibilité, car il est issu d'un mélange de science et de politique.


2° De l’usage des simulations numériques
Les simulations numériques du GIEC, tout comme celles de l'Institut Pierre-Simon de Laplace, ne prouvent donc rien du tout : seule l'observation du passé climatique de la Terre apporte des éléments crédibles. Un modèle n'est pas la réalité. Surtout quand il intègre des hypothèses indémontrables, il fournit des résultats dont la crédibilité est très douteuse. La démarche qui consiste à faire des modèles, sans avoir au préalable observé les faits, sans avoir élaboré une théorie, puis un modèle, et enfin passer le modèle au crible de l'observation, est une déviance relativement récente que l'on peut observer dans le champ de la climatologie. C’est ce que le GIEC a fait, et ses modèles nous présentent des cataclysmes climatiques dans les prochaines décennies. Mais quelle en est la crédibilité ?

D'autres chercheurs se basent sur les observations du monde réel. Il s'agit donc d'un débat scientifique comme la science en a toujours connu : modélisation vs observation.

jipebe29 a dit…

3° Des faiblesses des modèles et des postulats du GIEC
Que constatons-nous à propos des modèles du GIEC? Que leurs projections ne sont pas conformes aux observations, car:
- elles ne prévoient pas la stagnation des températures depuis 2001 (mesures satellitaires);
- elles ne prévoient pas le refroidissement relatif des océans
- elles ne prévoient pas la stagnation actuelle de la montée des océans (2 à 3 mm/an dans les années précédentes). Source :
http://www.academie-sciences.fr/publications/comptes_rendus/pdf/CRGeoscience_article.pdf Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales LEGOS
Site Internet : www.legos.obs-mip.fr/fr/equipes/gohs/equipe
- la signature des gaz à effet de serre CO2/CH4 (les points chauds des zones sub-tropicales), prévue comme une validation forte des modèles du GIEC, n'a jamais pu être observée par les ballons-sondes météo (sinon les trompettes politico-médiatico-écolo l’auraient déjà claironné urbi et orbi…)
- l’effet de serre est saturé: toute augmentation de température, quelle qu’en soit la cause, génère une contre-réaction négative : la Terre réagit de manière à contrecarrer l’augmentation de température et elle revient à l’équilibre : il n’y a pas d’effet d’emballement. La rétroaction négative est due à la vapeur d’eau, qui diminue en cas d’augmentation du taux de CO2 (par exemple).
Un cas d’école a été fourni par le courant El Niño en 1998 : cette année de forte activité d’El Niño a été suivie d’une période de brusque refroidissement (-0,3°C) pendant les deux années suivantes (activité de la Niña, courant froid) - Mesures faites par le WMO (World Meteorological Organisation, 2006)
Source : Théorie de l’effet de serre saturé, Ferenc Miskolczi
http://www.met.hu/doc/idojaras/vol111001_01.pdf
Version simplifiée (Miklos Zagoni, physicien)
http://www.heartland.org/bin/media/newyork08/PowerPoint/Tuesday/zagoni.pdf

Cette théorie a été validée par les mesures des radiosondes et des satellites (TOA)
Donc la théorie du point de non-retour, affirmée par le GIEC, est impossible. Et le réchauffement des années 1990-2000 ne peut en aucun cas avoir pour cause l’augmentation du taux de CO2.

- la relation causale supposée entre le CO2 et la température est démentie par l'analyse fine des carottes de glace : durant les 500 000 dernières années, ce n'est jamais le CO2 qui a fait monter les températures, mais l'accroissement des températures qui a été suivie, avec un retard typique de 800 ans, par l'augmentation du taux de CO2. Pourquoi ce processus naturel aurait-il changé? Parce que telle est la volonté de l'ONU et de l'UNEP ?

Pourquoi le GIEC a-t-il posé le postulat d'une relation causale CO2--> températures ainsi que le postulat du rôle pivot du CO2 dans le processus d'effet de serre (en limitant drastiquement l’influence de la vapeur d’eau)? Dans les sciences de la Nature, on ne construit pas des modèles à partir de postulats non vérifiés par l'observation.

Nous pouvons donc en conclure que le climat évolue essentiellement en fonction d'autres causes et que les modèles climatiques ne prennent pas ces causes en considération pour la bonne raison qu'ils ne les connaissent pas.

jipebe29 a dit…

4° Du soleil, du projet CLOUD et des aspects méthodologiques
L'irradiance solaire varie très peu (de l'ordre de 0,2%) et a une faible influence sur le climat de la planète. Par contre, ce qui est intéressant, c’est de voir quelle est l’influence des rayons cosmiques envoyés par le soleil (et l’espace profond) sur notre planète.

La théorie du danois Svensmark est relative au rôle de des rayons cosmiques solaires (+ ceux de l'espace profond) sur la formation des nuages bas, donc qui auraient une influence prépondérante sur la pluviométrie et sur les températures. Cette théorie est tout à fait révolutionnaire, et elle est en cours de test au CERN (65 scientifiques de divers pays, sauf la France, y participent). Les premiers résultats, partiels, confirment cette théorie. Attendons la fin de la batterie de test pour voir si elle est validée ou invalidée. Si elle était confirmée, ce serait une découverte extraordinaire : nos nuages et notre pluviométrie dépendraient des rayons cosmiques….

Notons, en complément, les nombreux travaux sur l'effet du soleil sur le climat de Nikola Scafetta, tous peer-reviewés et publiés, mais non pris en considération par le GIEC.

Voilà une démarche scientifique normale, basée sur les résultats d'observation et non point sur des modèles dont la crédibilité n'a jamais été confirmée par les faits, bien au contraire.

Au sujet des travaux de Svensmark, Rajendra Pachauri, Président du GIEC, a déclaré : "c'est une théorie irresponsable". Cette remarque du Pdt du GIEC est absurde : soit une théorie est correcte, soit elle est fausse. Pour prouver qu'elle est fausse, il suffit d'une seule expérimentation qui la contredise. Mais dire qu'elle est irresponsable, cela n'est pas digne du Pdt du GIEC.

jipebe29 a dit…

5° Des mesures de température
Il faut faire très attention quand on compare des températures récentes avec celles du siècle passé. Les mesures de la NOAA (USA) proviennent de stations terrestres et de satellites (j'ignore dans quelle proportion). Toujours est-il que, depuis les années 1979, années où les mesures satellites ont débuté, il y a eu des écarts entre les mesures satellitaires et les mesures au sol. Je m'étonne qu'aucune de ces mesures ne soit précisée par une marge d'erreur absolue ±∆T comme cela se fait pour toute mesure physique. Ceci est la porte ouverte à de graves dérives d'interprétation.

Par ailleurs, quand la NOAA parle d'écart (ou d'anomalie) par rapport à une moyenne de référence, la question qui se pose est : quelle est cette période de référence? Il s'agit de la période 01/61 à 12/90. Or, nous avons connu une période froide entre 1950 et 1980. Donc la période de référence conduit à une moyenne de référence relativement basse. D'où davantage d'anomalies chaudes...

Les mesures les plus crédibles, car basées sur une période de référence 01/79 - 12/98, sont les mesures satellitaires (exclusivement) du RSS (Remote Sensing System -USA - financement NASA) et l'UAH (Université de l'Alabama, Huntsville). Ces centres de mesure, non dépendants directement d'un gouvernement, comme l'est la NOAA (qui est l'équivalent US de Météo France), n'ont pas sorti d’informations comme celles de la NOAA (mois de juin le plus chaud, par exemple), qui ont pour objet d'être largement médiatisées pour renforcer l'idée du RCA (et silence total quand un hiver est particulièrement long et rigoureux sur des zones étendues). Il n’y a pas d’équilibre dans la manière dont l’information est choisie et diffusée : l’orientation dans le sens du RCA est systématique.

Quand on parle de température la plus forte enregistrée, cela veut dire que la période considérée débute vers les années 1900, car auparavant le nombre de stations au sol étaient trop peu nombreuses. Mais nous savons, par l'étude des carottes glaciaires, que l'Optimum Médiéval (900-1200- pas seulement quelques mois!...) fut plus chaud que de nos jours. Donc la planète déjà connu des épisodes chauds, dont certains remontent à très loin dans le passé, et des épisodes froids anciens et récents (le Petit Âge glaciaire, de 1700 à 1850 environ). Et les épisodes chauds se sont produits avec un taux de CO2 inférieur à 280 ppm (actuellement 385 ppm).

Ainsi, par exemple, lors de l'Holocène (autour des années -6000) il faisait 5°C de plus que de nos jours, avec un taux de CO2 inférieur à 280 ppm (385 actuellement). La planète a survécu, les êtres vivants aussi (ils se sont adapté), les pôles ont refait de la glace. Il n'y a pas eu d'effet d’effet d’emballement des températures, comme le GIEC le prévoit pour les prochaines décennies. Et notons que cette période chaude a eu lieu avec un taux modeste de CO2....

jipebe29 a dit…

6° De la Pythie météo
Les modèles météo actuels ne peuvent pas prévoir avec une certitude de 100% à plus de 3 jours (d'où les indices de confiance), même avec des supercalculateurs, car la météo est avant tout un phénomène chaotique (lois du chaos).
Donc, comment voulez-vous que la NASA, NOAA, ou Météo France, ou le Met Office, puissent prévoir sur un mois ou plus? Météo France nous annonçait un hiver très doux : or il fut particulièrement long et froid. Le temps de la Pythie est révolu....
Il n'y a pas de génie de la météo....même à la NASA....Et tout commentaire, comme nous en entendons souvent, qui prétend valider le RCA en se basant sur une période chaude, même très courte et très limitée dans l’espace, est nul et non avenu…


Quelques sources
RealClimate (Richard Lindzen, climatologue US de renommée mondiale)

Académie des Sciences, Paris. Séminaire de Travail : Evolution du Climat, 5 mars 2007 – Marcel Leroux, Prof. Em., Université Jean Moulin, Lyon)

EIRScience : CO2: the greatest scientific Scandal of Our Time, by Zbigniew Jaworowski, M.D., Ph.D. D.Sc.

Institut de Physique du Globe, Paris : conférence de Vincent Courtillot (Directeur de l'IPG) à Strasbourg http://www.dailymotion.com/relevance/search/Rechauffement+climatique+:+les+erreurs+du+GIEC+Strasbourg

http://mondedurable.science-et-vie.com/2010/07/le-methane-emis-il-y-a-40000-ans-etait-une-consequence-du-rechauffement/

http://climateaudit.org/2010/07/01/oxburgh-and-the-jones-admission/

jipebe29 a dit…

Je crains que Stéphane Foucard ne nous raconte des carabistouilles. En effet, personne ne sait, à l'heure actuelle, quelle est la part de CO2 anthropique et celle de CO2 naturel. Des travaux sont prévus à cet effet, mais il n'y a encore aucun résultat. Ce que l'on sait par estimation, c'est qu'il y a environ 300GtC/an d'échanges naturels de CO2. L'homme en rejette environ 3GtC/an, dont 0,3 Gt dûs à la respiration, et 0,70 Gt aux animaux. La croissance annuelle des rejets de CO2 anthropique est de 0,3%/an, soit +0,009 GtC/an : peanuts!....

jipebe29 a dit…

En fait, on peut inverser votre raisonnement: environ 20 ans de réchauffement faible (de l'ordre de 0,5°C) pourraient fort bien n'être qu'une période de pause sur une nouvelle période de "global cooling".... et la stagnation actuelle pourrait être le prémice de la poursuite du refroidissement dû à la variabilité naturelle du climat. Votre argumentation ne repose que sur l'hypothèse d'un lien causal CO2--> températures, qui n'a jamais été prouvé et est démenti par l'observation (voir mes commentaires antérieurs).
Donc, wait and see...

jipebe29 a dit…

Je soumets à vos petites cellules grises, qui, j’en suis sûr, sont aussi vives que celle d'Hercule Poirot, quelques réflexions sur le changement climatique.

(Source Académie des Sciences, Paris. Séminaire de Travail : Evolution du Climat, 5 mars 2007 – Marcel Leroux, Prof. Em., Université Jean Moulin, Lyon)

1° La température globale a effectivement augmenté de 0,7°C sur la période 1906 à nos jours, après une période plus froide dans la seconde moitié du 19ème siècle.
2° Cette augmentation est-elle globale? Les données d'observation montrent que des régions se réchauffent alors que d'autres se refroidissent.
3° En conséquence, il est absolument inexact de dire que la planète se réchauffe : le "changement climatique" n'est pas synonyme de "réchauffement global". Pas plus qu'il n'existe de "climat atlantique moyen", il n'existe de « climat hémisphérique moyen » et encore moins de "climat global"
4° D'où la question que l'on est amené à se poser: une moyenne de comportements thermiques aussi divers, et même carrément opposés, a-t-elle une valeur climatique globale?
5° Donc, si le CO2 explique le réchauffement, il doit aussi expliquer le refroidissement, ou bien une autre explication doit être trouvée, signifiant alors que des secteurs voisins, chauds et froids, peuvent simultanément obéir à des causes différentes.
6° Est-ce qu'une relation directe est établie entre l'effet de serre (CO2) et l'évolution des températures? Or, l'effet de serre est principalement, et de très loin, (environ 95%) associé à la vapeur d'eau. Comment et dans quelle proportion le CO2 peut-il opérer par rapport à la vapeur d'eau?
7° Si le CO2 explique le réchauffement supposé récent, il explique aussi le refroidissement supposé précédent, lorsque que, dans les années 60-70, on évoquait (notamment J. Hansen, qui a viré à 180° pour devenir l'un des plus ardents défenseurs du RCA), on évoquait unanimement la perspective d'un nouveau petit âge glaciaire. Il doit aussi expliquer l'arrêt de la hausse de la température depuis 1998, révélé par le satellite au cours de la période 1978-2009.
8° Il faut donc apporter des réponses aux questions suivantes :
a) Qu'est ce qui provoque l'existence de secteurs de refroidissement?
b) Qu'est ce qui a provoqué, malgré la hausse du taux de CO2, la stagnation des températures depuis 1998 et le refroidissement des années 1950-1980?
c) Le taux de CO2 mesuré est-il représentatif de la concentration réelle? Le niveau de base de la concentration en CO2 est mesuré depuis 1958 par la méthode spectroscopique à partir d'un gaz de référence, les gaz de référence étant fournis par les laboratoires Keeling, qui ont le monopole de la calibration (S. Beck, 2006) Les mesures précédentes faisaient appel à des méthodes chimiques, pour l'essentiel ignorées par Keeling. S. Beck a établi la variation de la concentration effective locale en CO2 de 1812 à 1961, par détermination chimique, reconstruction à partir des carottages glaciaires et mesures au Mauna Loa (méthode Keeling). Cette courbe montre une moyenne de 321 ppm au 19ème siècle et 338 ppm au 20ème siècle, avec de fortes variations de concentration. En particulier, au 20ème siècle, le niveau le plus élevé atteint 420 ppm (soit 30 ppm de plus que de nos jours) vers 1942.

jipebe29 a dit…

(suite)
d) Les études paléoclimatologiques ont-elles révélé une relation sur le long terme entre taux de CO2 et température? Non, car l'OCH (Optimum Climatique Holocène) a connu de 2°C à 3°C de plus que de nos jours pour une valeur d'environ 300 ppm inférieure à la valeur actuelle. Non, parce qu'il n'y a pas de concordance exacte et qu'une hausse des températures précède une hausse du taux de CO2 avec un décalage de l'ordre de 800 ans et souvent davantage. Pourquoi diantre une relation qui n'a fonctionné dans le passé fonctionnerait-elle dans le présent?
9° Les prédictions du GIEC ne tiennent aucun compte de l'observation du passé lointain comme du passé récent. Or, c'est l'observation des faits réels qui doit favoriser la compréhension des phénomènes climatiques et météorologiques, et l'on doit se poser les questions suivantes :
- quelle est la cause de la juxtaposition des secteurs de réchauffement et de refroidissement?
- quelle est la cause des variations saisonnières d'intensités, qui affectent le chaud et le froid?
Il est logiquement impossible d'aller directement du passé récent (observation) au futur (prédiction) sans avoir répondu à ces questions fondamentales.
Or, c'est la ligne rouge qui a été franchie sans scrupule par le GIEC!....Cette ligne rouge étant la frontière entre la connaissance et le scénario gratuit....

jipebe29 a dit…

(suite et fin)
Conclusions (je résume et ne vous fais pas un topo détaillé sur les AMP (Anticylones Mobiles Polaires) ni sur les AA (Agglutination Anticyclonique) - qui sont les ennemis n° 1 du GIEC....)
Les changements de température ne sont pas résumés par une simple courbe dite "globale" de la température. Ces changements ne sont pas "expliqués" par l'effet de serre.
Voici quels sont les traits majeurs de l'évolution climatique observée
- L'Arctique ne se réchauffe pas, pas plus d'ailleurs que l'Antarctique, ou que le globe dans son ensemble: des régions se refroidissent, d'autres se réchauffent.
- Les évolutions climatiques ont pour origine principale les AMP (anticyclones mobiles polaire) qui ont vu leurs pressions et leurs trajectoires évoluer depuis 1970.

- Le temps est plus violent et plus irrégulier, avec tempêtes et vents forts, temps provoqué par des AMP renforcés qui dévient vers les pôles davantage de chaleur sensible et latente tropicale, selon des trajectoires imposées par les reliefs.
- Les changements climatiques sont physiquement orchestrés par la dynamique des échanges méridiens d'air et d'énergie, plus intenses depuis les années 70
- la simplification outrancière du GIEC, postulant une relation causale taux de CO2 ---> température sous prétexte qu'il y a actuellement covariation entre ces deux grandeurs, évite de poser la question de savoir s'il existe d'autres causes.
- L'observation des faits réels n'est pas la préoccupation majeure des théoriciens et des modélisateurs, qui ne cherchent pas à connaître l'évolution climatique réelle, ni ses mécanismes, et qui n'en tiennent aucun compte dans leurs prévisions alors que l'évolution réelle n'est pas celle qu'ils prédisent.
- Cette focalisation, par défaut, sur l'effet de serre de provenant du CO2 anthropique, est révélatrice de l'état de la discipline climatologique, en dépit des progrès considérables dans l'observation (satellites notamment) et dans le traitement (informatique) Cette discipline est dans une impasse conceptuelle depuis une cinquantaine d'années.
- Les modèles, en particulier, ne rendent pas compte des mécanismes véritables de la circulation générale, pourtant responsable de la transmission des changements climatiques.

« L'hyper-simplification du GIEC reliant température et CO2 évite de poser la question de savoir s'il existe d'autres causes. L'observation des faits réels n'est pas la préoccupation majeure des théoriciens et des modélisateurs, qui ne cherchent pas à connaître l'évolution climatique réelle, ni ses mécanismes, qui n'en tiennent aucun compte dans leurs prévisions, alors que l'évolution réelle n'est pas ce qu'ils prédisent.

Cette focalisation, par défaut, sur l'effet de serre, est révélatrice de l'état de la discipline climatologique. En dépit de progrès considérables dans l'observation (par le satellite notamment) et dans le traitement (informatique), la discipline est dans une impasse conceptuelle depuis une cinquantaine d'années. Les modèles, en particulier, ne rendent pas compte des mécanismes véritables de la circulation générale, pourtant responsable de la transmission des changements climatiques »

Le drame avec ce dogme du RCA est que nous allons dépenser inutilement des sommes folles pour lutter contre une chimère. Et ces sommes ne pourront donc plus être utilisées pour traiter nos problèmes actuels, qui, eux, sont bien réels.