samedi 16 novembre 2013

ZÉRO ABSOLU


Nous sommes conditionnés. (Ce qui ne veut pas dire que nous pourrions ne pas l'être. Ce qui ne veut pas dire qu'"avant", nous ne l'étions pas ou que nous puissions un jour ne plus l'être.)
Aucun homme n'est seul. (Car aucun homme ne naît seul.) (Robinson Crusoë n'est pas seul. Il est isolé, solitaire… pas SEUL.)
Le "moi" n'existe pas. (Mais on n'a que ça sous la main.)
La liberté n'existe pas. (Désir sans objet.) Je parle bien sûr de La Liberté dans l'Absolu qui encombre tellement le discours philosophique. Par contre la ou les libertés de ceci ou cela, ça, ça existe. Pas métaphysique ni philosophique : éthique et politique.
Le libre-arbitre est une illusion. (On n'en a pas besoin, d'ailleurs.)
La volonté n'existe pas. (Mais parfois on veut.)
Il ne reste rien, à part le nihilisme.
Mais le nihilisme, c'est nul.
Le nihilisme, ça ne mène à rien.
De toute façon, le Néant, ça n'existe pas. Il n'y a jamais rien. J'entends par là qu'il y a toujours quelque chose.
Mais l'Être non plus n'existe pas.
Seul le zéro est absolu. Mais la notion d'Absolu, c'est zéro.
Personne. Ça ne vous choque pas, vous, qu'on dise "une personne" pour parler de quelqu'un ?

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