Luckyleaks,
l'homme qui pirate plus vite que son nombre.
WikiLeaks révèle la
liste des sites du monde entier recensés par le gouvernement américain comme
susceptibles de subir des attaques terroristes. Ça peut être vu comme irresponsable :
c'est désigner leurs futures cibles aux éventuels terroristes, au cas où
ceux-ci n'y auraient pas pensé. Mais ça peut aussi être vu comme disant aux terroristes
éventuels, dans une sorte de principe de précaution ou de désinformation :
« Tous ces sites sont déjà répertoriés, donc sont soigneusement gardés et
protégés… donc laissez tomber… et allez terroriser ailleurs. » (Qu'est-ce
qui est le pire ?)
Conséquences : du côté diplomatique, ils vont faire plus attention à leur
communication. Donc pratiquer un max de langue de bois diplo dans les
communications électroniques toujours susceptibles d'être piratées et même
"en privé", puisqu'il n'y a plus de "privé".
Grâce à WikiLeaks, Edward Snowden et autres, mails, téléphone, télégrammes,
câbles… ne sont plus fiables… Les diplomates vont en revenir aux lettres
écrites à la main sur du papier, avec un carbone pour garder un double au
coffre, et transmises par porteur dans valise diplomatique blindée, à détruire
après lecture, voire avant…. Retour à la guerre froide, jamesbond, tout ça.
WikiLeaks, c'est le retour à la bougie !
Pas sûr qu'on y gagne, question impact énergétique et carbone.
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