dimanche 1 décembre 2013

DIPLO-DOCUS


Luckyleaks, l'homme qui pirate plus vite que son nombre.
WikiLeaks révèle la liste des sites du monde entier recensés par le gouvernement américain comme susceptibles de subir des attaques terroristes. Ça peut être vu comme irresponsable : c'est désigner leurs futures cibles aux éventuels terroristes, au cas où ceux-ci n'y auraient pas pensé. Mais ça peut aussi être vu comme disant aux terroristes éventuels, dans une sorte de principe de précaution ou de désinformation : « Tous ces sites sont déjà répertoriés, donc sont soigneusement gardés et protégés… donc laissez tomber… et allez terroriser ailleurs. » (Qu'est-ce qui est le pire ?)
Conséquences : du côté diplomatique, ils vont faire plus attention à leur communication. Donc pratiquer un max de langue de bois diplo dans les communications électroniques toujours susceptibles d'être piratées et même "en privé", puisqu'il n'y a plus de "privé". 
Grâce à WikiLeaks, Edward Snowden et autres, mails, téléphone, télégrammes, câbles… ne sont plus fiables… Les diplomates vont en revenir aux lettres écrites à la main sur du papier, avec un carbone pour garder un double au coffre, et transmises par porteur dans valise diplomatique blindée, à détruire après lecture, voire avant…. Retour à la guerre froide, jamesbond, tout ça.
WikiLeaks, c'est le retour à la bougie !

Pas sûr qu'on y gagne, question impact énergétique et carbone.

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