jeudi 10 avril 2014

Le chien, en remuant la queue, exprime ses sentiments comme l'homme.


Une caractéristique très spécifique des chiens, c'est qu'ils s'intéressent à nous humains. Ils sont doués pour capter nos signes.
Une expérience relativement anecdotique :
Un chien habituellement obéissant est capable de désobéir quand son maitre a les yeux fermés.
Le maitre a posé une friandise au sol et a interdit à son chien de la bouffer. Le maitre reste assis en face, ayant en vue tant la friandise que le chien. Le chien a bien pigé, il reste tranquille (bavant un peu, quand même). Au bout d'un moment, le maitre ferme les yeux et les garde fermés. Le chien lui jette un coup d'œil… puis à la friandise… bave un peu… rejette un coup d'œil à son maitre : les yeux sont toujours fermés… Le chien bouffe la friandise.
(L'histoire ne dit pas si le maitre lui fout une raclée, ensuite.)
(Ça rappelle un peu l'histoire perverse du Jardin d'Eden où Yaveh-Dieu place au milieu un arbre aux fruits appétissants, comme une boite de bonbons au milieu du salon, en interdisant aux gamins d'y toucher. On sait ce qui s'ensuit.)
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— Les animaux, à vivre avec nous, ils deviennent plus intelligents, il parait.
— Même les chiens ?
— J'ai connu un chien, il habitait dans un tonneau, c'est dire s'il était intelligent !
— Comme Diogène, philosophe cynique, comme son nom l'indique.
— ???
— Cynique, ça vient de cynos = chien.
— Là où y a Diogène, y a pas d'plaisir.
— Détrompe-toi, Diogène, il se faisait plaisir sans vergogne : il se branlait en public, dans son tonneau.
— Les singes aussi font ça, au zoo.
— Ça prouve bien que le contact avec les humains, ça rend plus intelligent.


Illustration d'une nouvelle d'Olivier Ka dans Psikopat.


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